Une solution miracle ? Pas vraiment non. Gardez à l’esprit que ce qui marche pour certains enfants ne fonctionnera peut-être pas pour le vôtre et inversement.

Puisqu’on ne peut pas agir sur le pleur qui est quelque chose dans la plupart des cas de normal et un moyen de communication : essayons de trouver l’origine de ces pleurs. Voici une liste non-exhaustive de petits gestes du quotidien qui peuvent vous aider à mieux comprendre les pleurs de votre enfant.

• Mon bébé a-t-il faim ? Toucher les points cardinaux au niveau de la commissure des lèvres (une zone réflexe) permet de détecter si bébé tourne la tête et si il a faim.
• Confort ? Au moment de changer votre enfant, regardez si il n’a pas les fesses ou les parties génitales irritées, l’aspect et la quantité de ses selles peuvent également vous alerter si il a des désordres intestinaux.
• Proposez lui un bain et un massage détente : l’eau lui rappelle les sensations in utéro qu’il ressentait dans le liquide amniotique. Proposez lui un bain où il va pouvoir complètement se relaxer, reportez alors le bain où vous le savonnez habituellement pour plus tard. Pendant cet instant où vous êtes complètement disponible, pensez à bien immerger le corps de bébé tout en sécurité pour qu’il n’est pas froid. Ensuite, si votre bébé le souhaite vous pouvez lui proposer un massage. Si vous sentez qu’il a mal au ventre, vous pouvez par exemple le masser en dessinant des cercles avec le pouce dans le sens des aiguilles d’une montre autour de son nombril pour chasser les gaz éventuels.
• Des positions magiques à essayer pour détendre bébé :

Position ventrale plusieurs fois dans la journée, sur des courtes périodes bébé à l’aide des mouvements avec ses jambes va s’auto-masser et aider à solutionner les petits désordre intestinaux. ATTENTION : il faut impérativement rester à côté de votre enfant et qu’il soit sous surveillance. Cette position est proscrite pour dormir dans la cadre de la mort subite du nourrisson.

Position du « bouddha » : Repliez délicatement ses jambes contre son ventre, de manière à ce qu’il adopte la position du « bouddha ». Rassemblez ses bras sur son ventre. Placez votre bébé face à vous et soutenez-lui la tête et le haut du dos. Restez ainsi quelques minutes, sans insister si la position ne lui convient pas. Cette posture de regroupement est idéale le premier mois et rassure les bébés qui ont besoin d’être contenus et qui n’ont pas encore conscience des limites de leur corps.

• Le peau à peau : permet de réchauffer votre enfant si il a froid et de stabiliser la température de son corps. Le peau à peau crée un sentiment de relaxation pour le bébé, cela permet aussi de diminuer le niveau d’hormones de stress chez le bébé. 
• Le portage physiologique : Pour calmer les pleurs de votre bébé, l’écharpe peut vous être d’un grand secours. Il appréciera d’être contre vous tout en découvrant son environnement lors d’une balade par exemple. Dans l’écharpe il se sentira bercé et en sécurité.

Il faut bien faire la distinction entre le caprice et le besoin.

En dessous de 18 mois-2 ans, le cerveau de l’enfant n’est pas encore assez développé pour imaginer ce qu’il désire et par conséquent pour developper des stratégies pour parvenir à ses fins.

Autour de 2 ans, un enfant peut entraîner une confrontation avec l’adulte pour comprendre ce qui est permis ou non et déterminer ainsi où se trouvent les limites.  Un bébé ne pleure pas pour faire des caprices, il exprime un besoin et il a besoin de vous pour le réaliser.

Il faut rester ZEN, lui parler et le rassurer. 

Laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler. Ce sujet, nous sommes bien d’accord divise parfois les familles, les professionnels et la science.

La méthode de « l’attente progressive » ou méthode « 5-10-15 » en France n’a aucune valeur pédagogique, car les bébés ont une perception du temps totalement différente de la nôtre. Des chercheurs britanniques ont démontré que les nourrissons dont les besoins sont toujours satisfaits pleurent beaucoup moins au total que ceux qui reçoivent moins d’attention. 

Le meilleur conseil que l’on puisse se donner à soi-même en tant que parent c’est d’écouter son instinct et de réagir aux pleurs de son enfant, réflexe totalement naturel. 

On pourrait croire que les mères sont les seules à réagir face à un pleur de nouveau- né. Mais nous sommes tous sensibles aux pleurs du moins c’est ce qu’à montré une étude française menée sur 80 participants. Les chercheurs de Neuro-Ethologie Sensorielle de Saint Etienne ont montré que des zones de l’empathie dans le cerveau sont activées par les pleurs de bébés chez tous les participants sans exception que ce soit des hommes ou des femmes avec ou sans enfant.

Alors puisque nous sommes tous concernés par les pleurs des enfants, il est important de se seconder et vous l’aurez compris de trouver nos propres solutions. Parmi les choses que l’ont peut mettre en place quand la fatigue prend le dessus :

1. Se relayer auprès de bébé. 
2. Mettre bébé en sécurité et sortir vous aérer. 
3. Ou tout simplement mettre bébé en écharpe ou bien dans un porte bébé adapté et sortir faire une balade avec lui. Le changement d’environnement pour lui comme pour vous sera bénéfique.

J’espère que cette article vous plaira et répondra à vos questions. N’hésitez pas à me dire sur les réseaux sociaux si vous voulez que j’aborde un thème en particulier pour un prochain article.

Et si vous avez besoin d’un accompagnement individuel ou bien si vous voulez participer à un atelier de groupe : retrouvez les accompagnement en visio.

En cette période plus que jamais,  B side Baby est à vos côtés.

Je vous souhaite de prendre soin de vous.

A très bientôt.